Comment faire une facture professionnelle en respectant les règles en france

Créer une facture professionnelle qui respecte toutes les exigences légales en France est essentiel pour toute entreprise souhaitant facturer un client, qu’il s’agisse d’une entité publique ou d’un particulier. Dans cet article, nous explorons en détail les étapes et les bonnes pratiques pour établir une facture conforme aux règles françaises.

Les mentions obligatoires sur une facture

En France, la loi impose des mentions précises qui doivent apparaître sur toute facture. Ces informations permettent de garantir la transparence et la traçabilité des opérations financières entre le débiteur (celui qui doit payer) et le créditeur (celui qui reçoit le paiement).

L’ensemble du site axonaut.com offre un guide détaillé sur les obligations spécifiques à respecter lors de la rédaction d’une facture professionnelle.

Les informations sur l’entreprise et le client

La facture doit inclure les coordonnées complètes des deux parties concernées  : l’entreprise émettrice et le client. Les informations suivantes doivent apparaître : nom ou raison sociale, adresse du siège social et numéro SIRET pour l’entreprise; nom, prénom, et adresse pour le client particulier ou professionnel. Si le client est une société ou une entité publique, leur numéro SIRET doit également être mentionné.

La date et le numéro de facture

Chaque facture doit comporter une date précise de création ainsi qu’un numéro unique qui permet de l’identifier facilement. Ce numéro doit suivre une séquence chronologique et continue sans lacunes. Cette exigence facilite le suivi comptable et aide à éviter toute fraude fiscale.

Le détail des produits ou services

Il est impératif que chaque produit ou service facturé soit clairement décrit dans la facture. Cela comprend la quantité, la dénomination précise, le prix unitaire hors taxes (HT) et le taux de TVA appliqué. Le montant total HT, le montant de la TVA collectée et le montant toutes taxes comprises (TTC) doivent enfin être indiqués distinctement.

Exemple pratique

Imaginons une entreprise de graphisme réalisant une affiche publicitaire pour un client. La facture devrait afficher :

– « Conception affiche publicitaire – 1 unité – 300€ HT – Taux TVA 20% ». Ensuite, elle indiquerait « Total HT : 300€« , « TVA (20%) : 60€« , et « Total TTC : 360€« . Ces mentions permettent au client de comprendre facilement ce pour quoi il paie et au fisc de vérifier la régularité des transactions.

Les autres mentions légales

D’autres informations doivent figurer sur la facture telles que la date limite de paiement et les conditions d’escompte ou de pénalités en cas de retard. Pour une entreprise, inclure le code APE (Activité Principale Exercée) et le RCS (Registre du Commerce et des Sociétés) est aussi requis. Enfin, certaines professions réglementées comme les experts-comptables ou les avocats doivent ajouter des références spécifiques à leur secteur d’activité.

L’importance des mentions anti-fraude

Afin de lutter contre la fraude fiscale et garantir la loyauté commerciale, diverses mentions supplémentaires peuvent être imposées par la législation française. Par exemple, signaler si la facture fait l’objet de contrôles par un tiers indépendant peut en augmenter la validité aux yeux de l’administration fiscale.

Format électronique vs. format papier

Avec la digitalisation croissante, de nombreuses entreprises optent pour les factures électroniques. Bien que ces dernières soient reconnues légalement, elles doivent respecter toutes les mentions obligatoires imposées par la législation française. L’avantage principal réside dans la facilité de gestion et de stockage des documents dématérialisés.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.